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Il n'y a pas que le poids dans la vie !

L’impact principal du vieillissement sur le métabolisme protéique est la réduction de la masse maigre qui correspond à une perte de protéines, surtout au niveau musculaire.

Ces altérations entraînent une diminution de la force musculaire conduisant à un abandon progressif des activités de la vie quotidienne.

Les moyens à mettre en œuvre dans cette stratégie de lutte contre la perte musculaire font appel à des facteurs nutritionnels (quantité, qualité et distribution journalière des protéines) et à l’exercice physique.

La plupart de mes patients ne savent pas que l’avancée en âge se caractérise par une modification de la composition corporelle avec une diminution du pourcentage de masse maigre et une augmentation du pourcentage de masse grasse.

J’ai acheté un appareil à impédancemétrie qui permet d’en savoir plus sur la composition de notre corps.

Chez la personne de plus de 60 ans (à fortiori chez la femme ménopausée) les besoins en protéines sont supérieurs à ceux d’un adulte plus jeune (pour compenser les pertes).

N’hésitez pas à venir vérifier ce qu’il y a autour du poids, qui n’est qu’un indicateur. L’impédancemètre permet d’avoir une vision plus précise.

Actualités

Santé des femmes 45-55 ans le bon moment pour un bilan

L'équipe de l'hotel Dieu propose aux femmes de 45 à 55 ans une consultation "bilan", située au carrefour entre la santé cardio-vasculaire, gynécologique et osseuse. C'est également un temps de prévention du cancer, de l'alimentation et de l'activité physique. Si certains facteurs de risque le justifient, le dossier est discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (cardiologie, gynécologie, endocrinologie voire rhumatologie et médecine interne) afin d'adapter au mieux le suivi et la prise en charge des femmes.

Pour prendre rdv au centre de diagnostic et de thérapeutique : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - tel 01 42 34 82 10

Recettes

Les secrets d'un bon pot au feu

L'hiver arrivant, le pot au feu est un plat traditionnel peu calorique (sauf si on mange des os à moelle), plein de légumes et qui peut être préparé à l'avance et réchauffé. Mes astuces pour un bon pot au feu digne de nos grands mères :

Le bouquet garni : cet assortiment de plantes aromatiques apporte beaucoup de goût au plat (sinon, un peu fade !)

Le choix de la viande : pour réaliser un bon pot-au-feu, il faut bien choisir ses morceaux de viande en utilisant différents morceaux aux goûts différents, mais aussi plus ou moins gras. Pensez à prendre un morceau de viande grasse comme le tendron ou le plat de côtes, un moins gras comme le paleron ou le gîte et un gélatineux comme macreuse ou la queue. Demandez conseil à votre boucher il est là pour ça !

Le sel : mettez une cuillère à café de gros sel par litre d'eau.

Les légumes : n'ajoutez pas les légumes au début de votre préparation, sinon vous risquez de vous retrouver avec de la soupe. Le mieux, c'est de les ajouter 20 à 30 minutes avant la fin de la cuisson. Ils se tiendront parfaitement et seront délicieux !

Diététicien ou nutritionniste ?

Quelle est la différence entre un diététicien et un nutritionniste ?

Le diététicien est le seul professionnel para-médical formé à la nutrition et à son application pratique.

Deux filières forment aujourd'hui au métier de diététicien : BTS ou DUT.

La définition de la profession de diététicien en France est la suivante (Art. L 4371-1) "dispenser des conseils nutritionnels et, sur prescription médicale, participer à l'éducation et à la rééducation nutritionnelle des patients atteints de troubles du métabolisme ou de l'alimentation, par l'établissement d'un bilan diététique personnalisé et une éducation diététique adaptée."

On peut consulter un diététicien avec ou sans prescription médicale.

Habituellement attribué aux médecins le terme « nutritionniste » est un qualificatif qui n'est pas protégé en France et qui ne définit pas une profession. Un « nutritionniste » sans précision peut être un médecin mais il faut le lui demander. De toute façon, s'il est médecin, il pourra établir des feuilles de soins (ce que ne peuvent pas faire les diététiciens).

L'adjectif « nutritionniste » est accolé au terme « diététicien » afin de marquer son expertise naturelle dans ce domaine c'est pourquoi, en tant que diététicienne diplômée je me présente comme "Diététicienne Nutritionniste".