Accéder au contenu principal

Catherine, 44 ans, enseignante

Cela faisait des années que j'avais des problèmes de ballonnements plus ou moins intenses et réguliers, que je supportais de plus en plus difficilement. Jusqu'à l'été dernier où c'était devenu permanent avec une constipation de plus en plus sévère.  J'avais essayé de faire un régime sans gluten, seule, sans réelle amélioration. Etant de tempérament dynamique et sportif, je faisais pourtant très attention à mon alimentation, cuisinant tout moi-même, avec beaucoup de légumes. Je n'y comprenais rien du tout, et en désespoir de cause, j'ai même commencé à devenir boulimique. Je me suis mise à manger tout et n'importe quoi, par dépit, ce qui bien-sûr ne faisait qu'empirer les symptômes. C'est le jour où une femme a voulu me céder sa place dans le métro parce qu'elle croyait que j'étais enceinte que je me suis décidée à consulter une nutritionniste.

J'ai donc choisi Florence Thorez, en faisant des recherches sur Internet, un peu au hasard, en suivant mon intuition... Cela faisait un bien fou de ne plus être seule face à mon feu digestif, et d'avoir quelqu'un qui me suivait et m'accompagnait... J'ai ainsi commencé le régime Fodmaps, et je l'ai respecté consciencieusement, motivée par la perspective de faire un bilan mensuel avec Florence pendant ces 3 mois où elle m'a suivie. J'ai donc supprimé radicalement tous les aliments susceptibles de provoquer des fermentations : aux grands maux les grands moyens ! Et cela a été radical, mes ballonnements ont cessé 3 jours après le début du régime.

Au second rendez-vous avec Florence, je lui annonce fièrement mon succès, avec un bémol : je suis toujours constipée. Florence a alors su être très attentive à ce que je lui décrivais pour me prodiguer de nombreux conseils, tout en respectant ma sensibilité et mes préférences alimentaires. En sortant de mon rendez-vous, je me sentais comprise et soutenue.

J'entame alors la deuxième phase de mon régime, celle de la réintroduction progressive des aliments suspects. Les 1ère et 2ème semaines, je teste le gluten et le lait. Aucune réaction, ça passe très bien, je n'ai pas d'intolérance à ces 2 familles d'aliments qui sont tellement stigmatisées par les médias. La 3ème semaine fut une révélation : je mange une demi-pomme, et 20 minutes après, c'était flagrant : des gargouillements, des gonflements, des renvois de pommes pendant plusieurs heures après l'ingestion. C'est elle la coupable, qui l'eut cru ? Moi qui adore les pommes, je me dis qu'elle passerait peut-être mieux en compote. Et là, miracle, en compote, ça passe, je peux donc quand-même en manger un peu sans que mon ventre proteste.

Voilà mon cheminement. Mon transit est redevenu normal, et je ne suis plus constipée. Je remercie Florence, pour ses conseils avisés, son sens de l'écoute et son adaptabilité.

Actualités

Santé des femmes 45-55 ans le bon moment pour un bilan

L'équipe de l'hotel Dieu propose aux femmes de 45 à 55 ans une consultation "bilan", située au carrefour entre la santé cardio-vasculaire, gynécologique et osseuse. C'est également un temps de prévention du cancer, de l'alimentation et de l'activité physique. Si certains facteurs de risque le justifient, le dossier est discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (cardiologie, gynécologie, endocrinologie voire rhumatologie et médecine interne) afin d'adapter au mieux le suivi et la prise en charge des femmes.

Pour prendre rdv au centre de diagnostic et de thérapeutique : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - tel 01 42 34 82 10

Recettes

Les secrets d'un bon pot au feu

L'hiver arrivant, le pot au feu est un plat traditionnel peu calorique (sauf si on mange des os à moelle), plein de légumes et qui peut être préparé à l'avance et réchauffé. Mes astuces pour un bon pot au feu digne de nos grands mères :

Le bouquet garni : cet assortiment de plantes aromatiques apporte beaucoup de goût au plat (sinon, un peu fade !)

Le choix de la viande : pour réaliser un bon pot-au-feu, il faut bien choisir ses morceaux de viande en utilisant différents morceaux aux goûts différents, mais aussi plus ou moins gras. Pensez à prendre un morceau de viande grasse comme le tendron ou le plat de côtes, un moins gras comme le paleron ou le gîte et un gélatineux comme macreuse ou la queue. Demandez conseil à votre boucher il est là pour ça !

Le sel : mettez une cuillère à café de gros sel par litre d'eau.

Les légumes : n'ajoutez pas les légumes au début de votre préparation, sinon vous risquez de vous retrouver avec de la soupe. Le mieux, c'est de les ajouter 20 à 30 minutes avant la fin de la cuisson. Ils se tiendront parfaitement et seront délicieux !

Diététicien ou nutritionniste ?

Quelle est la différence entre un diététicien et un nutritionniste ?

Le diététicien est le seul professionnel para-médical formé à la nutrition et à son application pratique.

Deux filières forment aujourd'hui au métier de diététicien : BTS ou DUT.

La définition de la profession de diététicien en France est la suivante (Art. L 4371-1) "dispenser des conseils nutritionnels et, sur prescription médicale, participer à l'éducation et à la rééducation nutritionnelle des patients atteints de troubles du métabolisme ou de l'alimentation, par l'établissement d'un bilan diététique personnalisé et une éducation diététique adaptée."

On peut consulter un diététicien avec ou sans prescription médicale.

Habituellement attribué aux médecins le terme « nutritionniste » est un qualificatif qui n'est pas protégé en France et qui ne définit pas une profession. Un « nutritionniste » sans précision peut être un médecin mais il faut le lui demander. De toute façon, s'il est médecin, il pourra établir des feuilles de soins (ce que ne peuvent pas faire les diététiciens).

L'adjectif « nutritionniste » est accolé au terme « diététicien » afin de marquer son expertise naturelle dans ce domaine c'est pourquoi, en tant que diététicienne diplômée je me présente comme "Diététicienne Nutritionniste".