VEGE NEWS
Le végétarisme, qui n'est pas un comportement alimentaire nouveau, revient sur le devant de la scène : que ce soit pour des raisons économiques (la viande et le poisson coûtent plus cher que les lentilles), pour des raisons éthiques (l'impact de la consommation de viande sur l'environnement) ou encore pour des raisons de santé.
En matière de santé justement, les méthodes pour évaluer les bienfaits et/ou effets délétères pour la santé du végétarisme font encore débat. Une étude menée récemment à l'Université d'Oxford sur une cohorte britannique a surpris les chercheurs. En effet, l'apport journaliser de la population du Royaume uni est composé à 53% d'aliments ultra-transformés (chips, soda, biscuits) qui, consommés en excès, peuvent entrainer une élévation du risque cardio-vasculaire. Ainsi, les amateurs d'aliments "ultra transformés", même végétariens ont les mêmes risques cardio-vasculaires que les non-végétariens. En conclusion, "les bénéfices d'une alimentation végétarienne n'ont donc été démontrés que dans le cadre d'une alimentation saine".
Je reçois de plus en plus de patients en désir de végétarisme pour les aider à composer des assiettes équilibrées, à varier leur alimentation ou à lire les emballages des produits végétariens (beaucoup d'entre eux contiennent un pourcentage de lipides élevé !).